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Dès sa parution, 1984 de George Orwell connait un grand succès. Il fait partie des livres à absolument lire dans sa vie. Ses adaptations et films qui s'inspirent de cette oeuvre témoignent de son impact et de sa célébritée


1984 de Michael Radford

Michael Radford sort un film, tiré de 1984 de George Orwell, en 1984 en hommage à la date symbolique du 4 avril 1984 où Winston Smith débute l'écriture de son journal.


Le Scénario

Le film de Radford débute très vivement, voire très brutalement. Là où nous avons un long aperçu de la société, et du paysage déshumanisé de Londre, le film débute avec les deux minutes de la Haine  qui nous montre rapidement les visages des personnages les principaux. (O'Brien, Winston Smith, Julia, Mr Parson ... ect)


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Winston Smith

5

O'Brien

Le film permet de cibler et de connaitre rapidement les personnages centraux de l'intrigue, de plus, Goldstein sur le télécran qui tente de persuader que Big Brother n'existe pas, est confronté à un peuple dans la colère qui ne veut pas écouter. Cette scène permet de mettre dans l'ambiance de l'oeuvre.

Et montre très vite l'aspect robotique et déshumanisé de cette société. (Visages sans émotions, mémoires mécaniques aux mots de Golsteins ... ect)

Les avantages et inconvénients

Durant tout le film, la présence d'images et d'illustrations visuelles aux événements du livre de George Orwell permet au spectateur de mieux comprendre l'histoire, de mieux l'imaginer.

Par exemple dans la salle 101, bien que l'horreur que ressent Winston face sa phobie des rats est retranscrite dans le livre, le voir à l'écran permet de prendre toute la mesure de cette peur grâce au jeux de l'acteur, le son et la mise en scène de Radford.

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La torture du Rat

De la même manière, O'brien qui avec son adoration du parti et sa manière froide et manipulatrice de "réédiquer" Winston ne parait encore plus inquiétant, peut être même encore plus dément une fois mis à l'écran.

Mais d'un autre côté, dans certaines scènes, l'abscence des pensés internes de Winston ou du point de vue omniscient nous fait rater certaines précisions apréciés dans le livre. Comme avec la conversation de Syme et Winston.

Les points communs et les différences avec 1984 le roman et 1984 le film.

Ce film est fait d'après le célèbre roman 1984 de Georges Orwell. Michael Radford reprend ce roman et le met en scénario dans un film durant environ 1 heure et 45 minutes. Tout comme le roman, le film décrit de manière trés visionnaire notre société et toutes ses dérives. À travers la figure iconique inquiétante de Big Brother, devenu le symbole de l'oppression, le film et le roman dénoncent la tyrannie des régimes totalitaires, la société de surveillance mais aussi la réduction des libertés.

Lors de la lecture du livre et de la vision du film, nous constatons que certains points divergent et de ce fait, ceux-ci entraînent des différences mais également des points communs.

Le principal objectif de Michael Radford était de pouvoir suivre au plus près le roman au point de tourner sur les lieux exacts décrits par Georges Orwell en 1949. De ce fait, tout le long du film, le spectateur suit les « voyages » de Winston Smith sur son lieu de travail ainsi que dans tous les quartiers de Londre décrits par Orwell dans son roman. Cette fidélité que le réalisateur a voulu garder, se retrouve aussi au niveau du script qui privilégie ainsi les moments intimes, les conflits intérieurs et les longs passages dialogués du roman.

Malgré cette pertinence, celle-ci n'est pas nécessaire au cinéma et Michael Radford montre une œuvre théorique à la froideur robotique mais également dénuée de la puissance et notamment sur le plan narratif. L'un des points négatifs que l'on retrouve dans ce film, est que le spectateur n'arrive pas réellement à accrocher à l'histoire d'amour qui naît entre Winston et Julia et ceci malgré un aspect plus « charnel »dans cette version de 1984. De plus, Michael Radford insiste sur la description du système totalitaire où la volonté individuelle est intégralement diluée dans un groupe.

Ainsi, on reconnaît les différents mécanismes qui sont mis en œuvres et qui font référence aux dictatures du XX°ème siècle telles que le stalinisme ou même encore le nazisme. Le cinéaste décrit avec précision l'endoctrinement des masses, les grandes messes du régime ainsi que la stratégie de la guerre permanente, qui est mise en place, permettant de conserver une emprise totale sur un peuple tenu aux ordres. De même, celui-ci insiste sur la notion de censure et sur le travestissement de l'histoire par un effacement de la mémoire collective et individuelle systématiquement. Autant d'éléments théoriques qui respectent « parfaitement » la pensée prophétique de Georges Orwell, au risque de faire du film un pesant réquisitoire contre toute forme de totalitarisme.

Pour finir, 1984 n'a pas obtenu l'écho souhaité par les producteurs et semble oublié de nos jours. Mais cette version confirme que le roman de Georges Orwell, reste encore à ce jour rétif à l'adaptation et ceci malgré la fascination que cette histoire provoque à la lecture.

Brazil de Terry Gilliam

Brazil, de Terry Gillian est un film de 142 minutes sortit en 1985.

L'histoire se place dans une sociéte avec un État totalitaire utilisant l'administration pour satisfaire leur besoin constant de savoir tout, le temps.

Dans cette société nous suivons Sam Lowry un employé de bas niveau dans le ministère gérant l'information.

Oppressé, il tente de s'échapper de cette vie dominée par une administration à outrance en recherchant dans la réalité une femme emprisonnée dans une tour qu'il voit constament dans ses rêve et qu'il sauve en volant avec des ailes de la même manière qu'Icare.

Dans ce film, nous retrouvons un monde du futur dominé par un État trop oppressant. Des hommes déshumanisé, une société surveillée, le manque d'attachement à l'autre. Nous retrouvons une dystopie. Or ici la critique n'est est pas directe que dans 1984, dans ce film, le spectateur voit les éléments qui en font une dytopie et constate de lui même. Par ailleurs le film présente certaines scènes comiques, voire drôles alors que le rire est difficile lors de 1984. Nous retrouvons la torture, la manipulation et la déshumanisation.

La déshumanisation

Ce processus vise à réduire l'Homme à une chose et don plus à une personne par le biais de plusieurs moyens.

Déshumanisation par les chiffres et les lettres (administration)

Par exemple dans Brazil l'on peut constater la réduction des individus a de simples chiffres, quand Sam Lowry est promu puis obtient son propre bureau, son nom n'est pas marqué sur la porte, à la place il y a un nombre. La présence de ces numéros est constante; dans les adresses qui ne sont que des suites interminables de chiffres, dans les noms des procédures ect...

D'un autre côté l'Homme, dans Brazil, doit suivre les procédures et quand il y a la moindre erreur la punition tombe, c'est la mort en général. L'exemple même dans le film est Archibald BUTTLE qui est tué pour une soit disante erreur de procédure de plomberie (en effet une mouche c'est coincé dans l'aeration). Alors que le comble est que ce n'est même pas le coupable !! C'est TUTTLE le coupable, mais comme il y une faute de frappe, Buffle est arrêté et tué durant l'interrogatoire. Mais le document est absolu, il a toujours raison, le reste comme la suspicion humaine ne compte pas. La situation est à la fois absurde et exagérée.

Déshumanisation en banalisant la vie


L'exemple le plus parlant est celui du médecin de la mère de Sam (celle qui cherche à se faire tirer la peau pour avoir l'air jeune) ce dernier qui à tellement d'enfant qu'il ne se souvient pas de leurs noms et de combien ils sont.

Ici contrairement à 1984 les relation entre individus ne sont pas prohibées, elle contribuent même à la "robotisation" de la population.

Pour conclure nous dirons que Brazil est un film qui dénonce plus la société en elle même plutôt que les régimes totalitaires ce qui la différencie de 1984 mais s'en rapproche grace au cadre spatio temporel et le thème.

Estelle Garineau Cynthia Convenant ==

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